GREFFE DE CHEVEUX :
contre-indications

Quelles sont les contre-indications à la greffe capillaire?

Même si aujourd’hui les méthodes de greffe capillaire ont évolué, celle-ci n’est pas toujours une solution recommandée. Qui sont les bons candidats à une greffe capillaire, et à contrario, qui sont les candidats récusés ?

Existe-t-il des alternatives efficaces ? 

Afin de s’assurer de la réussite d’une greffe capillaire, il est nécessaire d’écarter tout facteur de risque risquant de compromettre la réussite d’une greffe capillaire. Ainsi, contrairement à l’alopécie andro génétique, certains types d’alopécie associée à des maladies auto-immunes  comme la pelade, l’alopécie areata, l’alopécie diffuse, l’alopécie frontale fibrosante, représentent une contre-indication nette car les zones concernées rejetteraient de la même façon les nouveaux follicules pileux. Certaines pathologies dermatologiques également, telles que la folliculite décalvante découlant souvent sur des alopécies cicatricielles.

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En effet, une greffe pourrait stimuler l’inflammation et donc accroître la problématique. Des troubles de la cicatrisation avec une hypertrophie systématique (chéloïde) sont également préjudiciables, car même si les méthodes FUE ou choï sont aujourd’hui moins invasives que les techniques de greffe chirurgicale (FUT) il existe néanmoins une légère effraction cutanée.

Certains traitements et/ou antécédents médicaux peuvent également être défavorables comme l’hémophilie ou l’insuffisance rénale.

Certains troubles psychiatriques tel que la trichotillomanie si elle n’est pas stoppée ni stabilisée depuis plusieurs années, ou bien encore la dysmorphophobie car une greffe ne donnerait jamais satisfaction au patient, cela a été le cas d’un patient récemment médiatisé, qui outre son parcours chaotique lors de sa greffe de barbe en Turquie, ne s’est pas accepté et s’est suicidé à peine 3 mois après son intervention. 

Un diagnostic médical expert est donc essentiel et déterminant afin de s’assurer du succès d’une éventuelle intervention de greffe.

Pas de bras, pas de chocolat :
la capacité de la zone donneuse

Nous ne le dirons jamais assez, si une zone donneuse (couronne hippocratique de la tête) n’est pas assez dense, une greffe capillaire ne pourra pas faire de miracle !

C’est mathématique, si la zone à couvrir est de taille plus importante que la zone de prélèvement, la greffe ne pourra jamais donner un résultat satisfaisant sur l’ensemble des zones, il faudra donc avoir des priorités.

En revanche, si la zone donneuse est vraiment trop étroite et de densité faible ou peu fournie, il conviendra de penser à d’autres alternatives qu’une greffe capillaire.

Voilà pourquoi il est indispensable de bien gérer le capital de la zone donneuse! Si celui-ci à déjà été sollicité, il sera plus difficile, voire impossible de réaliser une seconde intervention.

Car oui, les cheveux prélevés issus de la zone donneuse ne repoussent plus sur cette zone une fois extraits, ils “déménagent” sur la zone clairsemée à corriger.  

L’âge de l’alopécie

Une greffe capillaire sur un jeune patient (exemple : 20 ans) présentant une alopécie andro génétique agressive qui évoluera  potentiellement sur un stade 6 ou 7 sur l’échelle de Norwood peut également être pernicieuse. En effet, à la Clinic Konfidentiel, nous déconseillons très souvent à nos patients la réalisation d’une greffe capillaire pour combler leurs golfes frontaux ou abaisser leur ligne frontale reculée précocement, il est indispensable de prendre en considération l’évolution rapide de leur perte de cheveux et la capacité de leur zone donneuse, car leur priorité d’aujourd’hui ne sera pas forcément celle de demain.

Dans le cadre d’une alopécie andro génétique, les cheveux greffés ne tomberont plus, le résultat d’une greffe mal considérée au départ peut donc devenir inesthétique sur le long terme surtout si la zone donneuse ne pourra fournir la possibilité d’une seconde intervention. 

Lorsque l’alopécie commence à peine, ou lorsque celle-ci est soudaine et rapide, la greffe peut être déconseillée dans un premier temps. Si la perte de densité est trop faible, la chute n’étant pas stabilisée à minima, le risque est de ne pas constater de résultat visible car les cheveux greffés pousseront pendant que les cheveux natifs tomberont en même temps .  Encore une fois le diagnostic par un expert dans le domaine est donc fondamental. 

Les traitements capillaires seraient-ils une alternative efficace à une greffe capillaire? Quels sont-ils?

Les traitements peuvent être une alternative temporaire (exemple: si une greffe capillaire est trop tôt) mais surtout un bon complément afin d’allier toutes les possibilités contre la chute des cheveux. 

Les traitements les plus connus sont le minoxidil en version topique (5% pour les hommes, 2% pour les femmes) un  vasodilatateur permettant l’amélioration locale de la circulation sanguine pour un meilleur apport en oxygène et nutriments ce qui va permettre ainsi de stimuler la pousse des cheveux. Toutefois celui-ci présente quelques contraintes de par son application quotidienne, parfois grasse et peu agréable ainsi que l’engagement “à vie” des patients puisque lors de son arrêt définitif,  les cheveux maintenus artificiellement en vie tombent. 

Le finastéride , médicament commercialisé sous le nom de Propecia, à la base préconisé contre l’hyperplasie de la prostate chez les hommes, a eu pour effet secondaire de ralentir efficacement la chute des cheveux voire de stimuler leur repousse en inhibant la 5 alpha-réductase de type II, enzyme transformant la testostérone en DHT (dihydrotestostérone : hormone accélérant la chute des cheveux). Son efficacité est scientifiquement prouvée en revanche ses effets secondaires (diminution de la libido, dépression…)  ne sont pas négligeables. Sa forme topique récente permettrait de réduire ces effets néfastes en revanche ceux-ci ont tout de même été constatés. 

 

Le Dutastéride est également un traitement médicamenteux assez semblable au Finastéride, il serait plus efficace, car il inhibe la 5 alpha-réductase de type I et II, mais les effets secondaires restent similaires.

Le saw Palmetto (extrait de palmier nain) permettrait également d’inhiber légèrement la DHT.

La levure de bière, l’huile de ricin, la gelée royale, la spiruline, le Ginseng, le collagène, et les compléments alimentaires riches en vitamines, biotine et zinc stimulent la croissance des cheveux et la réparation des tissus.  

Même s’il n’existe pas de preuves scientifiques, les injections de Bepanthen sont souvent préconisées chez les femmes pour ses propriétés hydratantes et réparatrices. 

Parmi les traitements les plus efficaces à ce jour, nous préconisons les cures de Mésothérapie capillaire et d’Exosomes. La Mésothérapie associée à la Luminothérapie sont des micro injections d’acide hyaluronique, de vitamines, biotine et minéraux). Les exosomes ont de petites vésicules messagères, permettant la régénération cellulaire. Ce traitement innovant et révolutionnaire est un concentré de facteurs de croissances, vitamines, acides aminés, peptides , lipides et minéraux permettant la réparation des cellules endommagées. 

En application directe sur le cuir chevelu, il permettent de revitaliser les follicules pileux , favorise la prolifération des cellules souches et vont donc ralentir la chute des cheveux, stimuler leur croissance et améliorer leur qualité en les rendant plus forts, plus dense et plus brillants. 

Couplée au traitement par microneedling (technique de micro perforation douce permettant de stimuler la synthèse de collagène et d’élastine) ces traitements combinés permettent de booster la croissance des cheveux de façon optimale.

Les résultats sont visibles à partir de 3 mois environ, nous recommandons un protocole de plusieurs séances pour un résultat pertinent. 

La dermopigmentation capillaire

Cette technique de micropigmentation est une alternative efficace à la greffe capillaire.

Semblable à un tatouage dont le pigment est semi-permanent (environ 2 à 4 ans), la tricopigmentation du cuir chevelu vise à donner un effet de densité, ou de donner une illusion de cheveux rasés ou bien encore de dissimuler une cicatrice.

À la Clinic Konfidentiel notre dermographe spécialiste utilise des pigments hypoallergéniques, appliqués dans le cuir chevelu par micro-pointisme, nous recommandons un protocole de 3 séances espacées chacune d’environ 1 semaine pour obtenir un joli résultat et une séance de rehaussement éventuelle à partir de deux ans.  

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